Nous présentons la version non-abélienne la plus simple de la théorie de Seiberg-Witten: les monopoles quaternioniques [4]. Sur une surface kählerienne les équations des monopoles quaternioniques se découplent et conduisent à une équation de vortex projective. Celle-ci définit un nouveau concept de stabilité pour les paires holomorphes. L'espace des modules quaternioniques sur une surface kählerienne se décompose en réunion de deux sous-espaces isomorphes à un espace de modules de paires canoniquement stables. Ces composantes s'intersectent le long d'un espace d'instantons de Donaldson et peuvent être compactifiées au moyen d'espaces associés aux monopoles abéliens.